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Article vachement intéressant !
Récemment, elle a vu avec amertume une jeune mère, victime de violences, qui sollicitait de l’aide sur un groupe Facebook de parentalité féministe, se faire corriger car elle n’employait pas les termes jugés inclusifs pour les personnes trans ou non binaires. « Elle avait besoin de manger, pas qu’on lui dise comment s’exprimer. »
« On m’a engueulée parce que j’ai pas mis de TW devant une recette qui contenait du kiri, et que les vegans pouvaient être choqués » soupire Jeanne.
Le problème, c’est que ce risque est imprévisible, vous ne savez pas quelle parole risque de déclencher une réaction. Cette incertitude pousse les gens au conservatisme, à ne pas s’aventurer sur des idées nouvelles. »D’après de nombreux activistes, au sein des mouvements de gauche, l’étiquetage d’agresseur se pratique très vite, et les événements sont rapidement déformés au fil de la rumeur, sans que la personne visée puisse se défendre ou contester.
Impossible, à mon niveau, de vérifier de quels faits ces témoins se sont réellement rendus coupables ou non. Tout le problème est là : la vérité compte peu dans ces méthodes d’accusation.