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""Certains manifestants refusent de quitter la place"" dit par exemple le commentaire, alors que tous les témoignages concordent : ce jour-là, la police interdisait de quitter la place, transformée en nasse.
Pourquoi ne pas porter plainte ? "Contre qui ? À la manifestation de samedi, il y avait des policiers en civil, masqués, dont le numéro d'identification n'était pas visible", répond le photographe. Ce constat est aussi celui de Simon Louvet, journaliste du site Actu Paris, filiale du groupe Ouest-France. "Il y a une absence délibérée de matricule, qui est quand même le seul moyen d’identifier un policier cagoulé. C'est surtout le cas des fonctionnaires de la BAC (brigade anti-criminalité). Cela pose un énorme problème pour les enquêtes de l’IGPN, confirme-t-il. Il y a trop de policiers sans matricule pour que ce ne soit pas quelque chose de systémique".
Ainsi vole en éclats la fiction des ""manifestants de bonne foi"", que le même préfet assurait la veille distinguer des casseurs. C'est énorme. Mais ce n'est pas la seule énormité, proférée ces derniers jours. Du général "Ferme-ta-gueule- Georgelin, à la PDG de Radio France Sibyle Veil refusant de diffuser les spots de parlementaires soutenant le référendum anti-privatisation d'ADP, se multiplient les signes visibles d'accaparement de l'Etat au bénéfice du "camp" au pouvoir. Mais quelle est la nouveauté ? La multiplication de ces signes, ou bien leur visibilité ?
"très vite, la place entière se transforme en champ de bataille"
"tirez-vous, il y a les voltigeurs!"
"on focalise sur les monuments plutôt que sur les personnes"
« ASI : - Tu ne savais pas que la manifestation avait été finalement interdite - autre argument avancé par la préfecture pour justifier la répression ?
Mathilde Larrère : - Je ne l'ai su que quand j'étais réfugiée dans la boulangerie, vers 14h30, parce que quelqu'un a dû regarder les réseaux sociaux.
Les forces de l'ordre ne vous l'ont pas dit à votre arrivée, ou même quand vous avez commencé à vouloir partir ? »
Ouai, un énorme carnage sous couvert d'une défense de l'État car les vitres des abris-bus ont été cassé... Pourtant on aperçoit des représentant de l'ordre déguisé en black-bloc... Donc ne serait-ce pas eux qui sont en réalité les auteurs des mouvements de foule ou des jets de projectile envers les CRS ?
Deux tirs de LBD, dont un en pleine tête. Un [] "baqueux" lance une grenade lacrymogène. Pour couronner le tout, un autre policier lance dans sa direction une grenade de désencerclement en cloche, ce qui est contraire aux consignes d'utilisation de l'arme.
Toute la scène se déroule sans que les policiers ne soient en difficulté à aucun moment, ni qu'Olivier Beziade se montre agressif avec eux.
Mais faut dissoudre la bac et les CRS. En plus de porter préjudice à leurs collègues, ils sont armées et en profite...